Découvrir l’importance de la générosité et de l’hospitalité dans la culture arabe
Table des matières
- La générosité et l’hospitalité
- L’origine de la coutume de générosité chez les Arabes et son importance
L’hospitalité et la générosité chez les arabes est une tradition importante imprégnée d’histoire et de valeurs.
La générosité et l’hospitalité (الكرم وكرم الضيافة) :
La générosité (الكرم) « alkaram » et l’hospitalité (حُسن الضيافة) « husnou althiyafat » sont des coutumes arabes importantes (العادات العربية البارزة) « aleadat alearabiyat albarizat », et honorer (إكرام الضيوف) « ‘iikram althuyuf » et accueillir les invités (الترحاب بهم) « altirhaba bihim » est une qualité admirable (الصفات المثيرة للإعجاب) « alsifat almuthirat lil’iieajab » pour les Arabes, en plus d’être un devoir sacré (واجب مُقدّس) « wajib muqdds » et une question d’honneur (الشرف) « alcharaf ».
L’hospitalité et la générosité sont liées car l’hospitalité met en évidence la générosité de l’hôte. En fait, elle est une des valeurs principales (القيم الأساسية) « alqiam al’asasiyat » dans l’éthique arabe (الأخلاق العربية) « al’akhlaq alearabiyat » et un héritage (تراث) « turath » gardé précieusement jusqu’à nos jours.
La nourriture est toujours servie en abondance (تقديم الطعام بكثرة دائمًا) « taqdim altaeam bikathratin daiman », l’hôte (المضيف) « almuthif » arabe, remplir généreusement l’assiette (ملء طبق) de son invité (ضيفه) « thayfihi » en signe de gratitude (الامتنان) « alimtinan » et de bonheur (سعادتهم) « saeadatihim » de le recevoir (باستقباله) « biistiqbalihi ».
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L’origine de la générosité chez les Arabes (أصل عادة الكَرَمْ عند العرب) et son importance :
La raison de la propagation de cette coutume de générosité est que les Bédouins nomades (البدو الرُحَّل) « albadw alruhhal », en particulier ceux qui vivaient dans un environnement désertique (بيئة صحراوية) « biat sahrawiyat » de la péninsule arabique (في شبه الجزيرة العربية), comptaient (كانوا يعتمدون) sur l’hospitalité pour survivre (للبقاء على قيد الحياة) et pour se protégés de la soif (الحماية من العطش), de la faim (الجوع), des invasions brusques (الغارات المفاجئة) et des attaques de l’ennemie (هجمات العدو).
Au fil du temps (مع مرور الزمن) « maea murur alzaman », les coutumes d’hospitalité bédouines (عادات الضيافة البدوية) « eadat althiyafat albadawiyat » sont devenues ancrées (متأصلة) « muta’asilat » et courantes (شائعة) « shaieatan » dans les sociétés arabes (المجتمعات العربية) « almujtamaeat alearabiyat », y compris chez les Arabes villageois (القرويين) « alqarawiyun » et les Arabes citadins (سُكّان المدن) « sukkan almudun ».
Les Arabes anciens tenaient à afficher (التحلي) « altahaliy » leur générosité et ils en étaient fiers (التفاخر بها) « altafakhur biha » et ils condamnaient (ذم) « tham » l’avarice (البخل) « albukhl » et disgrâce les avars (عير صاحبه) « aeira saahibahou ». Cette qualité à était renforcé grâce à leur environnement (لبيئتهم) « libiatihim » et leur conditions de vie (ظروفهم) « thurufihim » car un Arabe c’est le plus souvent retrouver en voyage seul au milieu d’un désert aride (وسط صحراوي جدب) « wasat sahrawi jadb » sans nourriture, alors il n’avait le choix que de se rendre comme invité (النزول ضيفا) « alnuzuli thayfan » chez les habitant des tentes rares et dispersées du désert (أهل الخيام المتناثرة) « ‘ahli alkhiami almutanathira ». Dans ces situations, recevoir l’invité (استقبال الضيف) « istiqbalou althayfi » avec gentillesse et l’honorer (اكرامه) « ikramihi » est une affaire de générosité, et ne pas s’acquitter du devoir d’hospitalité (التقاعس عن القيام بواجب الضيافة) « altaqaeus ean alqiam biwajib aldiyafat » signifiait exposer la vie de l’invité au risque de mourir (تعريض حياة الضيف لخطر الموت) « taerithi hayaat althayf likhatari almawt » de faim et de soif. Par conséquent, honorer l’invité et remplir ses droits est un devoir.
La période d’hospitalité (مدة الضيافة) « mudati althiyafat » était de trois jours, sauf si l’hôte désire la prolonger.
Les arabes allumaient du feu (إشعال النيران) « icheal alniyran » durant la nuit pour que les voyageurs puissent les rejoindre (يتمكن المسافرون من الانضمام إليهم) « yatamakanou almusafirun min alainthimam ‘iilayhim » et partager avec eux leurs nourritures (مشاركتهم طعامهم) « musharakatuhum taeamahum » et leurs foyers (بيوتهم) « buyutuhum » pour le repos (للراحة) « lilraahat ».
Malgré la pauvreté (على الرغم من الفقر) « ealaa alraghmi min alfaqri » et le manque de moyens (قلة الإمكانيات) « qilati al’iimkaniayat », l’hôte partage (يتقاسم المضيف) « yataqasam almuthif » son repas (طعامه) « taeamahou » et son foyer (بيته) « baytahu » avec son invité, il arrive même que l’hôte sacrifie (يضحي) « yuthahi » une chèvre (بماعز) « maeiz » ou une chamelle (جمل) « jamal », des fois le seul moyen de survie (وسيلة بقاء) « wasilat baqa’ » de la famille, pour nourrir son invité.
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